AVENTURES AU CAP :
Observations d'une sélection de plantes carnivores du Sud de l'Afrique (2ème partie)

(Robert Gibson)

(Traduction libre réalisée par Pascale Courbe)


Drosera curviscapa

Sur les flancs de collines aux alentours de Hermanus, sur sable humide poussent les rosettes, jaune-vert de Drosera curviscapa. Les plantes atteignent 5 cm de diamètre et lentement, s'élèvent sur un piédestal de 2 cm. de haut. La végétation basse, dans laquelle cette espèce pousse, brûle sur une périodicité de quelques années, après quoi cette espèce repousse des racines. Poussant loin des ruisseaux et des marais, l'humidité du sol est tributaire des précipitations, et cette espèce peut connaître de courtes périodes de croissance ralentie ou nulle durant les mois secs de l'été (E. Green, pers. comm. 1997). Quelques plantes n'ont pas de poils glandulaires sur le premier tiers de la face supérieure des feuilles alors qu'une autre variante locale a une couverture plus complète de glandes pédonculées sur les feuilles qui rougissent à l'apex en vieillissant. La face inférieure de la feuille est entièrement couverte de poils blancs et les stipules incolores en forme de triangle étroit ont 3 lobes ; le large lobe central a une petite fourche à son extrémité. Cette espèce pousse souvent en compagnie de Drosera cistiflora et Drosera glabripes. Son nom spécifique est dérivé de la courbure bien visible à la base de la hampe florale.


Drosera curviscapa var. esterhuysenae

Après avoir vu des spécimens impressionnants d'herbiers de cette variété, j'étais ravi de voir Drosera curviscapa var. esterhuysenae à l'état sauvage dans les montages côtières près d'Hermanus. De par la forme de la feuille, de couleur vert pâle, la formation du pied, l'habitat et l'architecture de la tige florale, cette variété est très similaire à Drosera curviscapa. Cependant, elle pousse jusqu'à 8 cm. de diamètre, les nouvelles feuilles sont semi-érigées et au milieu des buissons humides, non brûlés il peut se former une tige de 10 cm de haut. Des variations dans l'abondance des poils glandulaires et dans la division du lobe central des stipules ont été observées dans les populations distinctes. Il a été observé poussant en compagnie de Drosera cistiflora, Drosera curviscapa, Drosera glabripes et Drosera trinervia. Les statuts taxonomiques de cette variante ont varié depuis celui d'espèce à part entière, Drosera esterhuysenae, puis considéré comme synonyme d'abord de Drosera curviscapa, puis plus récemment de Drosera aliciae. En milieu naturel, cette espèce est distinctement différente de Drosera aliciae, préférant un habitat sec, de par sa pigmentation vert pâle, et l'architecture de la hampe florale. Cependant elles présentent toutes deux une couverture de poils blancs sur la face inférieure de la feuille et des feuilles en forme de spatule.


Drosera glabripes

Sur sol sablonneux, saisonnièrement humide, sur des versants de collines abrités, exposé au Sud, à Silvermine et Hermanus, pousse Drosera glabripes. Cet environnement est souvent couvert de nuages, et les plantes peuvent aussi être très ombrées par une végétation buissonnante basse. Cette espèce forme des tiges de 40 cm. de long, très rarement ramifiées et qui portent une rosette semi-érigée de 5 cm. de diamètre. Les feuilles vert olive ont un pétiole fin s'élargissant en une feuille ovale étroite. La face inférieure de la feuille est légèrement recouverte de poils blancs et le stipule blanc est divisé en de nombreux lobes filiformes. Cette espèce repousse abondamment après des feux de brousse, mais on observe que de nombreux sites de pousse disparaissent si la végétation aux alentours pousse à nouveau et éclipse tout sauf les plus grandes plantes. Cette espèce pousse souvent avec Drosera cistiflora, Drosera curviscapa, Drosera curviscapa var. esterhuysenae et Drosera hilaris.


Drosera hilaris

De par sa répartition et le choix des habitats, Drosera hilaris est très similaire à Drosera glabripes. Cependant, elle semble apprécier encore moins le soleil direct. Ce DROSERA a de fines tiges non ramifiées de 60 cm. de long se terminant par une rosette semi-érigée vert pâle. Les feuilles de 13 cm. de long ont un large pétiole qui comme la face inférieure de la feuille est couvert de poils blancs. Ce DROSERA pousse souvent en compagnie de Drosera glabripes, Drosera ramentacea et très souvent avec Drosera curviscapa var. esterhuysenae.


Drosera pauciflora

Sur sol sableux à argileux, saisonnièrement humide, sur la plaine côtière et les basses collines autour de Cap Town, pousse Drosera pauciflora. Cette espèce à feuilles caduques, à pousse hivernale, a des rosettes prostrées vert pâle de 4 cm. de diamètre, lesquelles avaient commencé à pousser quelques semaines avant ma visite. Les feuilles sont arrondies à leur extrémité et présentent sur leur face inférieure aussi bien des glandes courtement pédonculées que des poils blanc et sont donc discernables de jeunes plantes de Drosera cistiflora voisines. Cette espèce fleurit en Août et Septembre et porte quelques inflorescences de fleurs roses, blanches ou jaune très pâle au centre noir de 7 à 8 cm; les plus grandes fleurs du genre. Dans quelques endroits, elle pousse aussi avec Drosera trinervia.


Drosera ramentacea

Bien que ressemblant fortement à une forme velue de Drosera capensis, le rare Drosera ramentacea pousse en des lieux bien protégés, saisonnièrement humides, sur les versants Sud des collines côtières autour de Cape Town. Elle pousse avec Drosera hilaris et Drosera glabripes. Les feuilles étroites ont des poils blancs bien visibles le long du pétiole et sur la face inférieure de la feuille et sont portés par une tige non ramifiée de 20 cm de haut. Toutes les parties aériennes sont périodiquement détruites par le feu, et les plantes repoussent ainsi depuis la racine. Les hampes florales sont produites au printemps et après observation de spécimens d'herbier, sont fréquemment bifides.


Drosera regia

Le géant Drosera regia est l'espèce la plus restreinte dans le Sud de l'Afrique, de ce fait elle est seulement connue dans une seule vallée à Baviaanskloof, dans les montagnes au Nord/Est de Cape Town. J'ai visité le site le moins élevé où les plantes poussent sur les lits rocheux de ruisseaux peu profonds en compagnie de Leucodendrons, carex... Au départ, les plantes ont été difficiles à trouver car les longues feuilles de la saison précédente avaient disparu et les nouvelles pousses étaient juste en train de sortir. Les rhizomes poussent souvent à côté de rochers en sable tourbeux humide, ou dans quelques cas sous une fine couche de gravillons avec les racines en sable humide. Les plantes les plus avancées ont été vues avec trois feuilles très bien formées de 15 cm de long, mais produisent au milieu de l'été des feuilles de 70 cm de long avant de fleurir. Dans le même ruisseau pousse aussi Drosera sp. "Floating" et Utricularia bisquamata.


Drosera slackii

Le rare et pigmenté de rouge vif Drosera slackii est endémique à des marais permanents au sommet de collines autour de Hermanus. Ce site élevé, près des côtes, est souvent enveloppé ou au moins couvert de nuages.

Cette espèce forme des rosettes prostrées de 6 cm de diamètre, avec un bourgeon central velu en raison des stipules très divisés et de l'épaisse pilosité de poils blancs qui couvre la face inférieure des feuilles. A l'exception de leur base, les feuilles nettement cintrées sont recouvertes de poils glandulaires. Cette espèce pousse avec Drosera aliciae, Drosera capensis, Utricularia bisquamata et Roridula gorgonias.


Drosera sp. "Floating"

La variété distincte dont le nom de terrain est Drosera sp. "Floating" est connue sur un site à Baviaanskloof. Ici elle pousse dans des ruisseaux peu profonds, avec Utricularia bisquamata et très près d'un site à Drosera regia en sol humide à mouillé de sable tourbeux avec une quantité variable de graviers Les rosettes prostrées rouges poussent jusqu'à 3 cm. de large et présentent une croissance originale quand le sol est couvert par quelques centimètres d'eau. Ici la base des feuilles se cintre et la tige s'allonge entre chaque feuille jusqu'à ce que la rosette flotte à la surface de l'eau, supportée par une tige flexible de 4 cm. de long, cette dernière est fermement ancrée dans le substrat. Ceci est l'origine du nom de terrain. Il en est cependant de même en culture dans des graviers de quartz humides et à la surface de monticules élevés. Les feuilles sont entièrement couvertes de glandes pédonculées et sont cunéiformes. Contrairement à toutes les autres DROSERA à rosette prostrée trouvés dans cette région, la face inférieure des feuilles est couverte de petites glandes sessiles, avec quelques très rares poils blancs.

Si l'on se base sur la forme de la feuille, cette espèce ressemble plus à Drosera cuneifolia qu'à Drosera aliciae, mais plus d'observations seraient nécessaires pour déterminer ses statuts taxonomiques. Peut-être est-elle aussi, comme sa voisine Drosera regia, une espèce relictuelle.


Drosera trinervia

La plus répandue des espèces à pousse hivernale, disparaissant en été est Drosera trinervia à rosette prostrée. Elle pousse typiquement en sol sablonneux, saisonnièrement humide à mouillé, bien qu'elle ait été vue en sol mince sur des falaises de quartz détrempées à Bainskloof et Gifberg où elle pourrait être persistante en été. C'est une variété variable qui a deux petites ailes à feuilles caduques, ou "setae" à la base de feuilles triangulaires étroites. Ces "setae" ont eu beaucoup de poids taxonomique.

La face inférieure des feuilles a trois veines saillantes, d'où le nom spécifique et une pilosité blanche variable, avec des glandes courtement pédonculées. De 1 à 3 hampes florales poussent depuis le centre de la rosette de la mi-hiver à Novembre, qui supportent jusqu'à 12 fleurs blanches, rarement roses. Typiquement les fleurs font jusqu'à 1 cm de diamètre, cependant quelques variantes ont des fleurs de 2 cm. avec le centre noir qui ont été cataloguées comme Drosera pauciflora. De par la morphologie et la structure des feuilles et des tiges florales, cette espèce est entre Drosera acaulis et Drosera pauciflora, mais elle est quelques fois classée avec Drosera aliciae en raison de ses "setae". Cette espèce pousse souvent avec Drosera alba, Drosera cistiflora, Drosera pauciflora, et, sur les sites plus humides, avec Drosera aliciae, Drosera capensis et Utricularia bisquamata.


Drosera zeyheri

Drosera zeyheri a été trouvé sur sol argileux, saisonnièrement humide autour de Caledon. Morphologiquement, cette variété est intermédiaire entre Drosera cistiflora et Drosera pauciflora et a été considérée comme synonyme de ces deux espèces dans le passé. Elle forme une rosette prostrée de feuilles étroites, pointues, de 4 cm de diamètre, d'où surgit en Août et Septembre une petite inflorescence qui supporte 1 à 3 fleurs aux pétales roses ou rouges avec un centre noir. Des recherches plus approfondies sont nécessaires pour déterminer ses statuts taxonomiques. Il est intéressant de noter que dans le site visité, elles poussent dans des conditions plus exposées qu'une population voisine de Drosera cistiflora.


Utricularia bisquamata

Des "pelouses" prolifiques de Utricularia bisquamata ont été vues en conditions perpétuellement mouillées ou submergées dans des sites comme Gifberg, Contantiaberg et Hermanus. Elles poussent dans des lits de ruisseaux et sur des parois où l'eau suinte en permanence. Les feuilles vert brillant de 5 à 13 cm. de long par 1 mm. de large couvrent souvent abondamment le substrat. En dépit de l'époque de l'année, quelques plantes fleurissaient dans plusieurs endroits. Les fines hampes florales de 12 cm. de haut portent jusqu'à 3 fleurs ; celles-ci, ouvertes, avaient 2 à 5 mm. de large, un lobe inférieur violet avec un attirant labelle convexe jaune et un lobe supérieur. Cette espèce pousse souvent en compagnie de Drosera aliciae, Drosera capensis, Drosera slackii, Drosera trinervia et Roridula gorgonias.



Bien que les espèces suivantes de Roridula ne soient pas carnivores, les sécrétions résineuses des glandes pédonculées sur la face inférieure des feuilles peuvent attraper des insectes. La description est incluse pour l'intérêt.


Roridula dentata

Les arbustes dispersés de Roridula dentata, de 0,5 à 1,20 m. de haut poussent dans le centre de petites terrasses sablonneuses entre des affleurements de quartz et un petit ruisseau à Cedarberg. Environ 60 plantes ont été vues émergeant de 40 cm de haut au-dessus d'une épaisse couche de feuilles de "restio". Beaucoup de ces plantes étaient en fleurs, et elles étaient ouvertes malgré les conditions de froid et d'humidité qui sévissaient durant notre visite. Les rosettes compactes de feuilles en dents de scie, de 8 cm. de large montraient une abondante d'insectes commensaux (profitant des captures) et apparaissaient en haut de tiges élancées et dépouillées. Du fait de l'absence d'incendies dans cette région depuis de nombreuses années, les plants de Roridula sont peu nombreux mais de grande taille. Alors qu'aucune plante carnivore ne poussait avec elles, Drosera alba, Drosera cistiflora, Drosera cistiflora var. "Eitz" et Drosera trinervia poussaient dans le ruisseau voisin.


Roridula gorgonias

Dans les marécages tourbeux à la source de petits ruisseaux dans les montagnes au-dessus d'Hermanus pousse Roridula gorgonias. Cette région a brûlé fin 1996 et il apparaît que cela a détruit les plantes existantes mais a produit un sol propre sur lequel des milliers de semences poussent maintenant en compagnie, entre autres, de Drosera aliciae ou Drosera slackii et Utricularia bisquamata. Ces plantules font 10 à 20 cm. de haut, avec une rosette terminale rougeâtre compacte de 8 cm de diamètre, desquelles les feuilles mortes tombent rapidement et révèlent un tronc fin et gris. Quelques plantes avaient commencé à fleurir. Avec le temps, cette espèce est capable de former des arbustes de grande taille d'approximativement 1,80 m. de haut.



Suggestions de culture


D'après l'observation des plantes à l'état sauvage et les spécimens cultivés par Eric Green, les espèces décrites peuvent être divisées en trois groupes, chacun nécessitant différentes conditions de culture. Ces suggestions sont destinées aux cultures en climat tempéré


Croissance hivernale / dormance estivale : groupe de D. cistiflora.

Ce groupe comprend plusieurs formes à pétales colorés, appréciées en culture, de Drosera cistiflora et Drosera pauciflora et elles poussent probablement mieux quand elles sont plantées dans un mélange de 9 parts de sable de quartz à grains moyens pour 1 part de tourbe en exposition ensoleillée. La reprise de croissance des parties aériennes dépend plus de l'humidité du sol que de la température, donc pour assurer une longue saison de pousse, il est recommandé de reprendre l'arrosage au milieu de l'Automne, les pots peuvent être entreposés sur des plateaux peu profonds remplis d'eau. Une fois que ces plantes ont commencé à se flétrir, il est seulement nécessaire de conserver la terre à peine humide pour éviter que les racines pourrissent en été. Ceci peut être réalisé en plaçant les pots sous une étagère et périodiquement les vaporiser durant l'été. Les formes de Drosera trinervia provenant de sites humides en permanence pourraient être capables de pousser toute l'année en culture, mais ceci nécessite d'être testé. La multiplication de ces plantes est meilleure en Automne par semis, peut-être en utilisant de l'eau ayant dissout de la fumée, et également par bouturage de feuilles. Les boutures de racines peuvent aussi être pratiquées, mais il est préférable de modérer les prélèvements de racines sur des plantes saines.

Roridula dentata pousse avec succès dans ces conditions, mais le mélange doit être conservé humide toute l'année.


Plantes formant une tige, disparaissant en été.

Drosera hilaris, Drosera glabripes et Drosera ramentacea poussent en saison humide, en sol sablonneux plutôt humide que vraiment mouillé, en habitats abrités, sur les flancs de collines côtières exposés au Sud ou à l'Est. En culture, elles poussent avec succès dans un mélange approximatif de 3 parts de sable pour 1 part de tourbe et mises en pots relativement grands, posés en eau peu profonde, en exposition ombrée dans une serre. Si les plantes commencent leur dormance estivale, le mélange doit être conservé à peine humide jusqu'à ce que la pousse recommence. Elles se multiplient mieux par semis ou bouture de feuilles. Drosera glabripes est sans doute l'espèce la plus facile à cultiver de ce groupe.


DROSERA à rosettes persistantes

Ces espèces de sol mouillé en permanence, souvent tourbeux (Drosera admirabilis, Drosera aliciae, Drosera capensis, Drosera cuneifolia, Drosera regia, Drosera slackii et Drosera sp. "Floating") poussent probablement mieux dans de la tourbe pure, peut-être avec un peu de sable de quartz, et gardée humide toute l'année. Utricularia bisquamata et Roridula gorgonias répondent bien dans les mêmes conditions. Le niveau de l'eau peut être élevé jusqu'à 1 à 3 cm. au-dessus de la surface du pot où Drosera sp. "Floating" est plantée pour obtenir la forme de croissance localement développée à l'état sauvage. Drosera curviscapa et Drosera curviscapa var. esterhuysenae poussent mieux dans un mélange d'1 part de tourbe pour 1 à 2 parts de sable de quartz qui doit être conservée humide plutôt que mouillée et elles peuvent connaître une pousse retardée durant l'été. Toutes ces espèces poussent mieux quand elles sont exposées en plein soleil et seront mieux multipliées par semis, boutures de racines et dans beaucoup de cas par boutures de feuilles.



CONCLUSION

Ce fut une expérience fantastique de passer quelques semaines à herboriser dans et autour de Cape Town. Ce fut émouvant de voir beaucoup d'espèces communes en culture dans leur milieu naturel et un grand plaisir de voir des espèces et des variétés qui, jusqu'à ma visite n'étaient connues que par de rares photographies ou grâce à de brèves descriptions en littérature. Beaucoup de comparaisons pourraient être faites entre les formes des plantes et les habitats de celles-ci, je suis plus familier de cela en Australie. J'ai été intéressé par ce que j'ai découvert dans la flore des plantes carnivores et je pense que il y a une possibilité pour la publication des observations de ces espèces à l'état sauvage, en d'autres temps de l'année, pour résoudre un grand nombre de questions sur la taxonomie et l'écologie d'une sélection de plantes carnivores du Sud de l'Afrique.


REMERCIEMENTS


Je voudrais remercier Eric Green pour son hospitalité, pour m'avoir emmené sur les sites de plantes et pour les conversations stimulantes que nous avons eues. Remerciements particuliers également à Dr. Neville Marchant et John Rourke, directeurs respectivement des herbiers de Western Australian et Compton, pour leur aide dans cette recherche et pour leur permission à accéder aux spécimens d'herbiers. Je souhaite aussi remercier Frank Wolpert et Wolfgang Bopp pour leurs utiles conversations qui m'ont aidées dans la synthèse des nombreuses observations et idées faites sur mes aventures autour de Cap Town.



DIONÉE 40 - 1998