Sarracenia psittacina

(Daniel MORENO)


Photo : Denis Ferret

NOM BOTANIQUE : Sarracenia psittacina

NOM COMMUN : Parrot Sarracenia, la Sarracénie perroquet.

FAMILLE : Sarracéniacées

LOCALISATION GÉOGRAPHIQUE : U.S.A., Louisiane, côte du Mississippi, Alabama, enclave de Floride

BIOTOPE : plaines sablonneuses détrempées inondées par les eaux acides des marais voisins au printemps.


DESCRIPTION

Les ascidies sont couchées avec une longueur de 10 à 20 centimètres. La coiffe est soudée. L'entrée des insectes se fait par une entrée en entonnoir. L'aile est très développée. L'aréole est plus opaque que chez Darlingtonia californica . La diffraction se fait par des espaces extra-cellulaires. Les poils à l'intérieur sont dirigés vers le bas, les premiers, les plus longs, se trouvent dans l'aréole ce qui encourage les insectes à s'y faire prendre.


MICRO ANATOMIE

  • ZONE 1 coiffe : épiderme rigide à parois ondulées, Nombreuses glandes à nectar. Poils épars, souples, dirigés vers le bas.

  • ZONE 2 entrée : épiderme en écailles, glandes à nectar.

  • ZONE 3 et 4 transition graduelle :
    • En haut : les stomates, nombreuses glandes à nectar mais aussi long poils abondants. Les cellules épidermique à parois ondulées mélangées avec les cellules à parois droites.

    • En bas : pas de glande à nectar mais nombreux poils. Des cellules à parois droites.


VARIÉTÉS

Il n'existe pas, à proprement parler, de véritables variétés connues. Mais il existe des différences d'aspect entre certaines provenances, la coiffe ou l'aile n'ont pas toujours la même dimension selon les origines.


MODE DE CULTURE

Prendre un pot de 15 centimètres, pour une plante adulte. Utiliser le compost suivant : deux tiers de tourbe blonde et un tiers de sable horticole. Je ne surface pas avec du sphagnum, car l'hiver il y a un risque de pourriture. Au cours du rempotage, faire un petit dôme ce qui permet de toujours avoir le collet de la plante sans trop d'humidité, et bien dégager.

Ne pas démarrer l'arrosage trop tôt, mais dès que la plante a tendance à redémarrer, ne pas hésiter à lui redonner de l'eau. Il est possible d'ajouter un peu d'engrais liquide dans la soucoupe, si la plante est en pot, ou lors des arrosages pour les grands bacs. Ce Sarracenia est un peu capricieux pour la période hivernale. Je n'ai jamais exposé mes plantes à des gelées inférieures à 0 °C. Pierre SIBILLE a essayé la méthode suivante préconisée par plusieurs spécialistes : trempage complet du pot et de la plante dans un seau d'eau tout l'hiver. (Expérience à renouveler les année à venir.) Sous abri non chauffé, résultats satisfaisants.


PROPAGATION

Par graines : semer les graines dès la récolte à l'automne, ce qui est plus prolifique. Ou maintenir les graines dans le bas du réfrigérateur jusqu'au mois de février.

Dans les mini-serres saturées d'humidité les graines fraîches demandent environ trois semaines, selon la température pour une bonne germination. Les graines ayant passé quelques mois au réfrigérateur sont quelquefois plus longues à germer.

Il est possible de rempoter les jeunes plantules en fin d'année, mais il est préférable d'attendre le printemps suivant.

Par division de touffes : c'est certainement la méthode la plus employée chez Sarracenia psittacina , la division peut se faire à tout moment de l'année. Nous avons fait des repiquages par division de rhizome au mois de septembre, sans problème apparent, mais il faut redoubler d'attention à l'excès d'humidité.


MALADIES ET PARASITES

Les pucerons et les cochenilles sont les deux fléaux. Pour les pucerons employer des insecticides avec précaution, Coupez les feuilles attaquées par les cochenilles.

Dés le redémarrage, faire un trempage complet de la plante pendant quelques heures ce qui a pour effet d'éliminer quelques parasites.


CONCLUSION

C'est une plante qui n'a pas la même forme que les autres Sarracenia, mais elle est pleine d'attraits par sa facilité de multiplication. Plante facile pour un débutant, en ayant soin d'éviter les excès d'humidité l'hiver.


La première partie de cet article a été réalisé grâce au travail
de synthèse, que nous a aimablement communiqué le Dr J.D DEGREEF.


DIONÉE 11 - 1987